i don't believe everything i hear, so many fools who live in fear
 
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 lie in circle on the sunlight ▲ prio' Hope.

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F. Joseph Sterzbaum
Professeur,
Pouvoir à l'état pur.

F. Joseph Sterzbaum

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❝ There's a point, far out there when the structures fail you, and the rules aren't weapons anymore ; they're shackles letting the bad guy get ahead. ❞

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MessageSujet: lie in circle on the sunlight ▲ prio' Hope.   lie in circle on the sunlight ▲ prio' Hope. EmptyMer 23 Jan - 2:27


The feather and the fire.


Joseph eut un long soupir, passant sa main dans ses cheveux bruns. Il fronça ses sourcils, toujours aussi élégamment. Joe, ou le prof de Poudlard qui avait la classe. Et les élèves à ses pieds, sans même s’en rendre compte. Et ça, pour le louper, il le loupait. Leurs regards, leurs messes-basses, leurs tons mielleux. Il prenait tout cela pour de vulgaires comportements d’adolescents, des comportements peu matures. Pour quelque chose de normal. Pour des ados envers des profs. Bawai. Dans sa tête, il n’imaginait pas spécialement que dans le cas de la vieille peau des cours de Runes, c’était pas vraiment la même chanson. Pour lui, les élèves étaient tous comme ça. Magie magie. Et bah non. M’enfin, le jour où il allait l’assimiler, on croiserait des cochons cannibales en tutu rose à paillette dans les couloirs de Poudlard. … Ne vous faites pas des idées, hein. C’était impossible.

Humectant son doigt afin de tourner la page de son livre, le jeune professeur se leva, jetant rapidement un regard autour de lui. Personne. Et bah, franchement ? Tant mieux. Il en avait un peu marre. Ouais ouais. Marre. Il avait l’impression que le monde s’acharnait sur lui, ces derniers jours tout particulièrement. Il s’était plusieurs fois retrouvé face à une professeure de Runes en pétard, tout ça parce que soi-disant, pendant son cours, les petites ados ne faisaient que de discuter de métamorphose. Que certains faisaient leurs devoirs de métamorphose pendant ses cours à elle. Vade retro satanas, vous voyez le genre. Joseph avait lentement écarquillé les yeux. Il avait ouvert la bouche en un joli o, comme un poisson rouge. Mais la vieille harpie avait continué de monter sur ses grands chevaux, et de lui en foutre plein la figure. Soi-disant qu’il faisait chavirer les cœurs avec ses grands yeux, ses jolis cheveux bien coiffés et ses vêtements propres et habillés. Hmm. Joseph avait froncé les sourcils, ne comprenant pas vraiment là où elle venait en venir. Joseph, handicapé des sentiments, nice to meet you. Bref, anyway. Au final, il n’avait pas eu le temps de répondre qu’elle était partie, continuant de pétarader dans tous les sens, le traitant de tous les noms de mages stupides existant sur cette planète. Lui faisant très clairement comprendre qu’il avait intérêt à en toucher un mot à ses élèves, à leur apprendre à répartir leur temps de travail, et à leur donner moins de devoirs. Buh. Je ne vous raconte pas la pokerface que le jeune prof de métamorphose avait tirée. D’un côté, peut-être qu’elle avait raison sur certains points. Après tout, elle avait plus d’expérience, plus d’ancienneté, plus de… De tout, en réalité. Lui, ce n’était que sa première année. Il venait tout juste d’entrer en fonction, il n’avait même pas son diplôme final, le début de cette année faisant office de stage. Et le voilà, dans le grand bain, pensant avoir adopté une méthode convenable avec ses élèves, se retrouvant dans le collimateur d’une prof chiante, grognon, et… Un peu vétuste, disons les choses comme elles sont. Après cela ? Et bien, un élève était venu le voir. Il lui avait expliqué calmement et poliment que ce n’était pas le moment. Lui avait suggéré de revenir plus tard. Et il était allé ranger ses copies dans son bureau, avait attrapé un livre, enfilé une veste, et fermé à clé. Direction, le parc. Ou plutôt, la volière, lorsqu’il avait retrouvé une lettre à envoyer en guise de marque-page. Une lettre à sa chère sœur. À sa chère Alix. Un sourire s’était déposé sur ses lèvres. Et, progressivement, il avait senti la tension accumulée ces derniers temps retomber. Lentement, mais sûrement. Il avait pris la direction du parc. Avait jugé qu’il avait encore du temps avant de devoir retourner dans son bureau. Et s’était donc assis sur un banc. Calme. Serein. Reprenant ses esprits, arrêtant de penser à tous ces tourments d’être professeur. Le temps était gris, mais il ne faisait pas spécialement froid. Le vent soufflait, tiède, annonçant probablement un futur orage. Mais au vu du ciel, ils avaient encore une bonne heure ou deux de répit. Parfait. De toute manière, dans une heure et demie, il était en cours. Il avait eu le temps de s’asseoir sur un banc pour lire tranquillement avant d’aller à la volière. Et il avait lu. Pendant longtemps. Une grosse demie-heure. Avant que le froid ne commence à se faire ressentir, au travers de sa veste. Là, il s’était levé. Et la suite, vous la connaissez. Un regard à droite, un regard à gauche. Et on part, direction la volière.

Lentement, notre professeur prit le soin de refermer son ouvrage. Il glissa un banal marque-page dans le livre, sortant l’enveloppe pour la tenir entre deux de ses doigts. Après quoi, il fit rétrécir le livre d’un coup de baguette, le glissa dans sa poche, et fourra la lettre dans la petite poche intérieure de sa veste. Il leva doucement les yeux vers le ciel, qui s’assombrissait à vue d’œil. Et bien. Il n’allait peut-être pas falloir qu’il tarde tant que ça, en fin de compte. Grimpant doucement les marches menant à la volière, Joseph enfonça ses mains dans son blouson, cachant son menton et sa bouche dans le col, fermé entièrement par les boutons. Ouais, c’était moins chic qu’un costard. Mais il s’en fichait royalement, à vrai dire. Arrivé en haut, il pénétra dans la volière. L’odeur des oiseaux l’agressa immédiatement, mais il ne prononça pas un mot, ne montra pas la moindre grimace. Simple, comme à son habitude. Il n’y avait personne. Il avait le don de choisir ses horaires, dirait-on. Il s’approcha de son hibou, un vieil oiseau au plumage terni par les saisons passées. Il lui sourit, posa sa main sur sa tête anguleuse, lui prodiguant une petite caresse. Après quoi il lui donna la lettre. Le hibou hulula brièvement, attrapa l’enveloppe, et battit des ailes. « C’est pour Alix. Elle est encore à Londres. » Encore une fois, l’oiseau battit des ailes. Joseph s’écarta, le regardant prendre son envol. Son sourire ne le quittait pas. Il aurait adoré pouvoir s’envoler de la sorte. Décider d’ouvrir les ailes, battre un coup, deux coups, puis sauter, et se laisser emporter. Il aurait adoré voler. Pas sur un balai. Mais voler. Réellement voler.

Enfonçant à nouveau ses mains dans ses poches, il ressortit de la volière. Au dernier moment, il tourna la tête, regardant la silhouette du hibou qui se faisait de plus en plus petite au loin. Il souriait toujours. En pensant notamment à la bouille que ferait sa sœur lorsqu’elle ouvrirait la lettre. Mais bon. C’était une autre histoire.

Boum. Sur sa marche d’escalier, Joseph commença à tanguer, alors qu’il attrapait par réflexe la petite silhouette qu’il avait percutée à cause de son inattention. Excellent réflexe qui évita à la jeune… Demoiselle, en effet, de dégringoler jusqu’en bas en se brisant la nuque au passage. Il la relâcha rapidement, un peu inquiet tout de même. S’en voulant de ne pas l’avoir vue, de ne rien avoir capté, ni entendu. « Désolé. » Joseph, ou comment vivre sur sa planète.

Quelques cheveux bruns. Des grands yeux bleus. Joseph sentit son cœur accélérer très brièvement, avant de tenter de se calmer. Il sourit. « Je ne t’avais pas vue. » Hope. Jolie Hope. « Il n’y a pas de mal, j’espère ? » Ses prunelles à faire fondre, sa voix si douce, son regard flambant. Son caractère pétillant.

Super. Il allait encore ne plus savoir où se foutre. Et pour le coup, il était désormais bien incapable de trancher entre journée pourrie, ou merveilleuse journée.
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Hope A. Williams
Serdaigle,
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Hope A. Williams

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MessageSujet: Re: lie in circle on the sunlight ▲ prio' Hope.   lie in circle on the sunlight ▲ prio' Hope. EmptyMer 23 Jan - 19:10

Bonsoir Nina,

Je t’écris alors que je t’avais juré de ne plus jamais le faire. En réalité, je n’en peux plus de toi et de tes lettres incessantes. Tes hiboux me poursuivent partout et me pincent jusqu’à ce que je prenne la lettre. Oh, la plupart du temps, je ne prends même pas la peine de les ouvrir et je les jette dans une cheminée de Poudlard. Je me déteste rien qu’à l’idée de céder et de t’écrire mais tu ne m’en laisses pas le choix. Tu vois jusqu’ou va ta perversité ?

Je ne veux plus jamais entendre parler de toi – j’ai l’impression de répéter infiniment la même chose – ni de ce prétendu William. Cool, tu as refait ta vie avec lui mais ce que tu ne saisis pas, c’est que nous n’avons plus de lien qui nous rattache. Tu n’es pas ma mère et lui n’est certainement pas mon père. Alors si tu continues à me harceler ainsi, je te dénoncerais sans l’ombre d’une hésitation. Tu vas jusqu’à m’envoyer une dizaine de lettres par jours, n’est-ce pas complètement obsessionnel ? Va te faire soigner, ça devient dangereux. Mais sache que te voir enfermée dans une cellule d’un hôpital psychiatrique ne me ferais ni chaud ni froid. Au contraire. Tu es prévenue.

Adieu, Hope.


Bon cette fois-ci, Hope espérait que sa lettre marcherait et qu’elle ne tomberait pas dans l’oreille d’un sourd. Elle n’en pouvait plus de recevoir à longueur de journée des lettres larmoyantes, la suppliant de bien vouloir lui parler, lui pardonner. Elle la suppliait aussi de bien vouloir voir son père biologique, mais il en était hors de question. Son tuteur légal était son père non biologique de toute façon et tous les deux étaient dans le même bateau, à détester la même femme et le même homme. Quoi qu’il avait mis de l’eau dans son vin. Il en parlait désormais d’un ton tout à fait monocorde et blasé. Oui, il était blasé. Mais pas Hope, elle était toujours remontée comme un coucou.

L’aiglonne roula sa lettre et la scella. Bon bah plus qu’à monter à la volière, utiliser un des hiboux qui lui avait déjà apporté une lettre – et il y avait du choix ! – et envoyer sa lettre. Un coup d’œil à la fenêtre lui permit de voir qu’il n’était pas encore trop tard. La nuit commençait à tomber mais elle avait largement le temps avant le diner. Hope enfila son gilet à capuche violet, enroula une écharpe autour de son cou et sortit de son dortoir, où elle s’était réfugiée pour être tranquille. Elle traversa la salle commune dignement et en sortit sous un sifflement d’un septième année avec qui elle était déjà sortie brièvement. Depuis, il la sifflait régulièrement. Et elle l’ignorait la plupart du temps.

C’est alors que commença le calvaire des escaliers ! Il fallait qu’elle descende de la tour des Serdaigles, parcoure des dizaines de couloirs pour finalement sortir dehors dans le parc – le froid était saisissant d’ailleurs ! – et monter les escaliers menant à la volière. Hope regarda le haut des escaliers, soupira et se mit à les grimper en regardant ses pieds, c’était moins décourageant. C’est alors qu’elle rentra en collision avec quelque chose. Rectification, quelqu’un. Elle commença à perdre l’équilibre et à partir en arrière quand la personne la rattrapa et la remit sur pied avant de la relâcher. Elle s’excusa d’ailleurs et le cœur de l’aiglonne s’arrêta de battre une demi-seconde. Elle connaissait cette voix, c’était celle de son professeur de métamorphose, celle de Joseph... MERLIN ! La sixième année leva les yeux et découvrit le visage, ô combien parfait, de son prof’. Pourquoi là, maintenant, dans ces escaliers, à cette heure ? Pourquoi ? Elle le regarda lui sourire et elle en eut des papillons dans le ventre. Un sourire rien que pour elle. Stop les pensées stupides là, ça suffisait. Et il prenait des nouvelles d’elle, ce n’était pas trop mignon ?! Stop on avait dit…

« Non, non, rien de cassé, ne vous en faîtes pas. Vous m’avez rattrapé à temps, merci. »

Et elle dégaina son plus joli sourire. Son cœur battait la chamade, c’était à ne plus rien y comprendre. Non, définitivement, la Serdaigle ne comprenait pas tout ce qu’il lui arrivait. Pourquoi se mettait-elle dans un état pareil dès qu’elle le voyait ? Était-elle entrain de tomber amoureuse ? Ce dont elle s’était juré de ne pas faire avant de sortir de Poudlard ? Ne pas s’attacher ? Mouais… On repassera. Pourtant elle ne laissa rien transparaître de son débat intérieur sur son visage.

« Je ne m’attendais pas à voir ici à cette heure-ci ! »

Parce que tu t’attendais peut-être à le voir autre part ? Hope ne se laissa pas démonter et continua sur sa lancée. Ils étaient tous les deux, autant en profiter maintenant ! Cette occasion ne se représenterait pas d’ici tôt.

« Sinon vous allez bien ? »

Allez, enfonce-toi ma petite Hopinette ! Elle regarda s’il n’y avait toujours personne devant et derrière elle et regarda de nouveau Joseph. Par la barbe de Merlin, il était vraiment à tomber par terre. Son cœur fit une nouvelle embardée. Mais d’ailleurs, comment un cœur pouvait battre aussi vite ?!
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F. Joseph Sterzbaum
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MessageSujet: Re: lie in circle on the sunlight ▲ prio' Hope.   lie in circle on the sunlight ▲ prio' Hope. EmptyJeu 24 Jan - 15:11


Take care about us.


Parce qu’il y a des jours, dans une vie, on se dit qu’on aurait préféré rester couché. Au lit, sous son épaisse couette, à manger du chocolat, ou des chips, en lisant un bon livre, avec un petit feu de cheminée pour rendre l’instant parfait. Cependant, ce sont précisément ces pensées qui indiquent que la journée va être pourrie. Oui, mais voilà. On n’a pas le choix. Alors on se lève. On s’habille. Confortablement, de préférence, quand on sait que la journée va être infernale. Et on prend son courage à deux mains. On sort de sa chambre, on va déjeuner. Et une heure plus tard, on s’enferme dans une salle de classe. Pour y suivre un cours, dans le cas de la plupart des jeunes gens de Poudlard. Mais dans le cas de Joseph, c’était pour en donner. Cependant, malgré les perspectives effroyables de ces journées qui promettaient d’être purement et simplement à chier, notre jeune professeur ne rechignait jamais. Il se levait, s’habillait, déjeunait, enseignait. Sans se plaindre. Il l’avait voulu. S’il avait préféré rester enfoncé dans un lit à faire la larve, il aurait choisi de ne pas travailler, et de se laisser croupir au fond de son lit. Mais ça ne lui ressemblait pas. Ce n’était pas lui. Alors, il travaillait. Écoutait les plaintes des autres. Ô combien cela puisse être rébarbatif. Mais là, il aurait réellement préféré rester au lit. Ne pas se faire engueuler par une vieille harpie, après avoir passé quelques cours très difficiles avec des troisièmes et des quatrièmes années, en pleine fleur de l’âge bête. Et là, il tombait sur elle. Cela aurait dû embellir sa journée. Et d’un côté, c’était parfaitement le cas. Il se sentait plus léger. Bien accompagné. Il allait s’évader de la réalité, oublier ses problèmes, il le savait. Mais il s’en mangeait un bien plus gros dans la figure. Hope. Quel joli prénom. Qui signifiait Espoir. Espoir que tout soit simple ? Il aurait tant aimé. C’était le cas, il l’espérait. Mais rien n’était simple. Absolument rien. Il la regardait, et il sentait le malaise. Le problème en lui-même. Il savait pertinemment qu’il n’avait pas le droit de la regarder comme il le faisait. De lui sourire comme il le faisait. De lui parler comme il le faisait. Mais cela n’empêchait rien. Il ne contrôlait pas cette sensation qui lui tordait gentiment les boyaux, comme pour le chatouiller, le taquiner. Lui faire parfaitement comprendre que quoiqu’il fasse, cela ne changera rien du tout. Il avait un rôle à tenir. Elle aussi. Et ils devaient rester à leur place. Quelle que soit la tentation. Et bon dieu, qu’elle était grande.

Le sourire de Joseph resta sur ses lèvres, sans qu’il ne puisse parvenir à l’ôter. Bien trop heureux qu’elle soit là, malgré tout. Un petit rayon de soleil. Qui ne présageait certes rien de bon, mais pourquoi se faire des nœuds au cerveau maintenant ? … Parce qu’elle engage la conversation, voilà pourquoi. Il avait suffi qu’il l’ouvre, et il se retrouvait pris au piège. Il avait suffi qu’il s’inquiète, et toutes les portes de sortie de secours s’étaient instantanément fermées. Pour son plus grand plaisir. Et sa plus grande frustration. Il continuait de la dévisager lentement, l’écoutant s’étonner avec naturel de sa présence ici. Ben oui ma p’tite, même les profs envoient des lettres, ça arrive. Ils n’ont pas uniquement des livres pour amis, magie magie ! Le sourire du jeune professeur s’élargit encore un chouilla, alors qu’il passait une main dans ses cheveux, d’un air un peu gêné, esquissant un petit signe de tête, comme s’il disait « et oui, ça m’arrive d’écrire du courrier ». Il ne lâcha cependant pas un mot, l’écoutant poursuivre. Et lui demander, avec le plus grand naturel permis, comment il se portait. Gn. Il hésitait. Devait-il lui répondre brièvement, puis sortir un prétexte pourri, dans le simple but d’éviter la conversation ? Oui. C’était ce qu’il y avait de mieux à faire. Lui dire rapidement que tout allait bien, afin de n’attiser aucune question supplémentaire. Puis… Dire qu’il avait encore des tas de copies à corriger, et se tirer. Parfait. L’excuse de base d’un prof, mais ça ferait parfaitement l’affaire. « Ça va. » Mode excuse bidon : on. « … J’envoyais une lettre à ma sœur, rien de bien captivant. » Ah bah non, off. Merde. Il n’avait même pas eu le cran. Il continuait, il rentrait dans son jeu, se laissait aller avec toutes ces conneries. Il avait envie de lui parler, et n’arrivait pas à lutter contre ça. Il commençait à déblatérer toutes ses conneries. Et il ne pouvait pas vraiment s’arrêter. Il continuait. Il avait honte d’être aussi faible, mais au fond… Au fond, ça fait du bien. Il avait besoin d’avoir une vie, autre qu’épistolaire avec sa sœur. Il avait besoin d’avoir des conversations, réelles, que ce soit avec une élève, ou non. Les autres profs n’étaient pas disponibles de la même manière. Mais Hope, elle, était là. Alors merde. Il allait lui parler. Personne ne lui frapperait sur les doigts pour ça. « Et toi, ça va ? » Il la tutoyait. Comme envers tous ses élèves. Ce n’était pas spécialement sympathique pour conserver une relation de distance prof/élève, mais il n’arrivait pas à faire autrement. Et puis, il avait si peu d’écart d’âge envers tous ces ados … Bon, bref. Tutoiement, c’pas grave. Il va y survivre. Enfin, il était supposé y survivre.

Il eut un nouveau sourire, fourrant ses mains dans les poches de sa veste. Bon. Il allait réussir à ne pas rougir. Yes, il y arrivait. Enfin un succès dans sa journée de merde. Maintenant, le tout, c’était de ne pas tomber plus bas que terre face à cette petite puce, et ses grands yeux adorables. Respecter la relation de prof à élève. Tenir bon. Elle mérite mieux que ça, et… C’est malsain. Tenir bon.

Tenir bon, lorsqu’on voudrait tout simplement dire fuck aux bonnes résolutions.
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Hope A. Williams
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Hope A. Williams

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MessageSujet: Re: lie in circle on the sunlight ▲ prio' Hope.   lie in circle on the sunlight ▲ prio' Hope. EmptyMar 29 Jan - 2:58

Hope se rendait compte qu’elle perdait contenance au fur et à mesure que Joseph lui parlait et c’était carrément flippant. Pourvu que personne ne surgisse de nulle part et la voit dans cet état. Ou pire qu’une caméra caché quelque part, dans un recoin du mur du château et filme la scène. Si ça se trouvait, des agents de sécurité étaient entrain de se délecter de la scène. C’est vrai que voir une élève se liquéfier devant un prof juste hyper sexy, c’était assez risible. Elle s’en voulait de ne pas tenir le coup et rester digne en toutes circonstances. L’aiglonne n’y arrivait pas, du moins pas avec Joseph. Elle allait finir par ne plus vouloir le voir, ça lui donnait à chaque fois un coup à l’égo, elle qui était si sûre d’elle. En même temps, le voir, c’était trop cool **. Ca fait un peu masochiste quand on y pense mais bon, c’est ça l’amour ! x)

Resserrant un peu son écharpe autour du coup – ce n’est pas qu’ils étaient en plein courant d’air, mais un peu quand même -, Hope le regarda, et l’écouta parler. Ainsi il avait une sœur… Bon à savoir. Toute information supplémentaire sur son prof de métamorphose était bonne à prendre, c’était toujours ça de pris. Sa sœur devait lui être chère à son cœur pour qu’il monte à la volière si tardivement. Ou pas en fait. Elle montait bien à la volière aussi mais pas pour envoyer une lettre à quelqu’un qu’elle aimait, c’était d’ailleurs le contraire.

« Ah je vois. »

Petit sourire tout mignon tout plein. Maintenant qu’il lui avait donné la raison de sa présence ici – et il n’était même pas obligé de le lui dire, il était prof après tout -, il allait s’en aller, descendre les escaliers et laisser là Hope, qui ne répondait plus d’elle-même et qui aurait besoin d’une semaine pour se remettre de cette rencontre. Joseph lui avait sauvé la vie **, si ce n’était pas trop génial ça ?! Du coup, elle avait dégainé son petit sourire qui voulait dire ‘reste encore un peu’. Comme il était hors de question qu’elle le dise à voix haute, elle le disait avec les yeux, dans l’espoir qu’il comprenne le message. Et d’ailleurs il parut le comprendre car il lui demanda de ses nouvelles. Il voulait donc rester un peu plus longtemps avec elle ?! Et poursuivre la conversation ? Cool !

« Ca va très bien merci. »

Et Hope fondit littéralement devant les sourires que lui adressa Joseph. Pourtant, elle tenta de sauver le peu de contenance qu’elle avait et lui sourit en retour. Décidément, elle allait droit dans le pays des Bisounours. Elle devenait niaise et complètement ridicule. Pourtant, elle ne pouvait s’empêcher d’afficher cet air niais mais qui lui allait finalement tellement bien. Bien que l’aiglonne n’était pas de cet avis mais encore une chance, il n’y avait pas de témoin.

Bon allez, il fallait qu’elle trouve quelque chose à dire et d’intéressant si possible parce que sinon, son prof de métamorphoses allait passer son chemin, déçu de voir que Hope était incapable de tenir une conversation. C’est alors qu’elle eut une idée géniale ! Risquée, osée aussi mais géniale. Sons sourire s’élargit encore plus, se transformant en sourire espiègle.

« J’ai une lettre à envoyer, ça vous dit de m’accompagner à la volière ? Je sais que vous en venez mais ce sera toujours mieux que de rester dans l’escalier, dans les courants d’air. »

Et ça, c‘était fait, suivant ! Elle venait carrément d’inviter son prof à rester avec elle ! Hope le démontrait une nouvelle fois, elle était folle à lier. Tout ce qu’elle aurait c’est une bonne retenue pur avoir tenu des propos déplacés. Et tant pis, ça sera bien fait pour elle, elle ne pourrait s’en prendre qu’à elle-même. Mais cela ne l’empêcha pas de prendre la pose du chat potté, les yeux ronds, un petit sourire qui se voulait farceur et une bonne dose d’assurance. Ca pouvait peut-être passer. Ou pas. Alors l’aiglonne tenta de rattraper le coup, sentant qu’elle avait été un peu loin tout de même.

« Mais si vous ne voulez pas, je comprends, c’est bien normal. Je n’aurais même pas dû vous proposer ça… Pourtant j’aurais regretté de ne pas l’avoir fait. »

Voilà, voilà… Elle aurait mieux fait de se taire plutôt que de s’enfoncer encore plus. C’était comme si elle avait hurlé ‘Attention, gros sous-entendu !’. Le résultat aurait été le même. Tourner sept fois la langue dans sa bouche avant de parler, apparemment, elle avait oublié le sens de ce dicton. Oh mon Dieu ! Elle n’en revenait pas de ce qu’elle avait pu sortir. C’était fou, elle qui avait tant d’assurance en temps normal, elle perdait tous ses moyens et enchaînait connerie sur connerie. Il valait mieux que Joseph décline l’invitation pour qu’elle se ressaisisse. Et encore, il n’était même plus sûr qu’elle veuille se représenter en cours de métamorphose. Même Hope trouvait qu’elle avait été carrément trop loin.
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F. Joseph Sterzbaum
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MessageSujet: Re: lie in circle on the sunlight ▲ prio' Hope.   lie in circle on the sunlight ▲ prio' Hope. EmptyMar 29 Jan - 14:26


Tell me something I don't know.


Joseph regardait Hope, sans pouvoir s’en empêcher. Oh, il aurait volontiers détourné le regard, fixé un autre point, essayé d’oublier totalement sa présence. Oui mais voilà. Il n’en avait pas réellement envie. Sa bonne conscience lui aurait soufflé de le faire, mais la mauvaise l’enjoignait cruellement de rester avec elle. Parce qu’il aimait qu’elle soit là. Il aimait être en sa compagnie. Et que merde, personne n’était là, personne ne les surveillait, pas de foutue caméra dans la volière. Alors il n’avait pas envie de se priver de ce seul petit plaisir de la journée. Le reste serait sûrement tout aussi pourri que le début, alors pourquoi cracher sur le seul rayon de soleil qui se présentait ? Certes, il savait que ce n’était que temporaire. Il y avait de forts risques pour que dans quelques temps, ce petit plaisir ait grossi, et soit devenu une véritable gangrène. Il avait peur de trop apprécier la compagnie de ce joli petit bout de femme. Certes, ils n’avaient pas beaucoup d’écart d’âge, là n’était pas le problème. Le problème, c’était les autres, comme toujours. Joseph savait pertinemment faire la part des choses ; il avait cependant peur que les autres ne sachent pas. Il avait grandi, depuis l’école, et se doutait que la plupart des ados d’aujourd’hui n’étaient pas très différents de ceux de l’époque. Il avait parfaitement conscience que la jolie Hope se faisait probablement plus d’espoirs que cela n’était permis. Tout comme lui, bien entendu. Cependant, il avait conscience de ce que leurs différences de groupe pourraient engendrer. Les fréquentations de Hope ne feraient pas la part des choses entre le professeur et l’homme. Ils ne sauraient pas traiter le professeur avec respect, et s’énerver au besoin contre l’homme. Ils feraient déteindre tous leurs sentiments en cours, et cela, Joseph en avait parfaitement conscience. Tout comme il avait conscience que la belle aiglonne ferait très certainement de même. Alors d’accord. Il n’avait pas le droit de dépasser les frontières professeur/élève, même si c’était plus que tentant. Il fallait qu’il s’y tienne. Il pouvait accepter de faire ami-ami, mais pas plus. Il en allait de la survie de son job, malheureusement.

Pourtant, s’il avait réellement voulu s’en tenir à cela, il ne l’aurait pas questionnée sur sa santé et son moral. Il ne lui aurait pas tapé la causette. Un professeur ne faisait pas ami-ami avec ses élèves, c’était bien plus que malsain. Mais Joseph ne pouvait pas s’en empêcher. Joseph et son grand cœur, Joseph et son ouverture d’esprit, Joseph et sa conversation facile. Il appréciait discuter avec les gens, et se rapprocher amicalement de ses élèves. C’était en train de lui jouer des tours. Et il sentait que ce n’était pas terminé, et de très loin. Doucement, il continuait de sourire à la jolie petite sorcière, séduisant sans le vouloir, naturel et agréable. Il n’avait pas l’intention de la rembarrer, ni d’être froid avec elle. Il n’allait peut-être pas non plus lui proposer une balade, décence oblige tout de même, mais au moins discuter. Ça ne lui ferait pas de mal. Il avait besoin de parler, de manière générale. De ne pas rester seul dans son coin, à corriger des copies et à écrire des lettres à sa sœur. Il avait besoin d’interactions sociales. Et en l’occurrence, il les créait avec ses élèves. Grand mal lui fasse.

Et soudain, le sourire de l’aiglonne s’élargit, se transformant en une grimace espiègle. Il ne put s’empêcher de lâcher un léger rire à cette vision, et un second lorsqu’elle lui proposa de monter à la volière avec elle pour éviter de rester dans les courants d’air. Il avait vu juste, depuis le début. Et en fait, il ne s’était jamais posé la question. Elle se faisait trop de petits espoirs, trop de… Oh et puis, non, merde. Hope était grande. Elle savait pertinemment que rien ne serait jamais possible entre un professeur et elle, aussi jeune soit-elle. Elle avait parfaitement conscience qu’elle était une élève, et qu’en temps qu’élève, elle n’avait pas de relation à avoir avec un professeur. Et puis merde. Lui aussi savait où il en était. Et de toute manière, il n’avait absolument aucune raison de se faire des espoirs ou de tenter quoique ce soit avec cette jolie petite puce. La plupart des élèves devaient le croire en couple, fiancé ou marié, d’autant plus qu’il portait à son annulaire gauche une petite bague en argent, dont sa sœur avait la réplique parfaite. Petit moyen de toujours se souvenir de la présence l’un de l’autre… Et petit objet magique, également. En cas de besoin. Alors ouais, si les gens pouvaient croire qu’il était marié, cela l’aurait réellement bien arrangé. Il n’avait pas envie d’avoir des ennuis. Et le mariage était un bon moyen d’éviter un bon paquet d’embrouilles.

Doucement, utilisant sa main gauche — volontairement ou non ? (a) — pour sortir sa montre à gousset de la poche de sa veste, il l’ouvrit, regarda l’heure. Jugea qu’il pouvait se permettre de prendre un peu plus de temps. Et, doucement, il la referma. Sa bague cliqueta sur le clapet, tandis qu’il rangeait la montre, et qu’il rendait son sourire, en moins espiègle cependant, à la jeune fille. « D’accord, j’ai encore un peu de temps devant moi. » Quelques secondes auparavant, elle s’était excusée d’avoir proposé cela, et avait… D’accord. Dit quelque chose qu’il tairait, et qu’il voulait oublier. Il avait fait comme si elle n’avait rien ajouté d’autre, et il allait continuer de faire comme si. C’était dit, mais bon. Il pouvait au moins lui faire la faveur d’oublier un peu. « Mais on fait vite, j’ai encore du travail qui m’attend. » Il lui sourit, fourrant ses mains dans ses poches, se tournant à nouveau vers le sommet des escaliers, commençant à gravir les petites marches. Il ne savait plus quoi lui dire. Il n’avait pas envie de lui demander à qui elle écrivait ; trop indiscret. Mais il n’avait pas non plus envie qu’un silence s’installe entre eux. Quoique ç’aurait été la meilleure solution pour éviter les compromis et les quiproquos gênants.

Oh. Et puis flûte. « Et alors. Comment se profile ton année ? » C’était assez difficile à dire, aussi tôt après la rentrée. Cependant, plus d’un bon mois s’était déjà écoulé, et tout le monde avait repris le rythme. Pourquoi pas elle ? « Tu prévois quoi après tes études ? » Voilà. De quoi tenir la causette à un élève qui avait un tant soi peu envie de parler, que ce soit de lui ou de manière générale. Et, en tant que professeur, c’était toujours intéressant de savoir à quoi aspiraient ses élèves.

Il n’y avait rien de personnel. Bien sûr que non. De vous à moi, pourquoi en aurait-il été autrement ?
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