Nous sommes en mai 1998.
Dans la Grande Salle de Poudlard, tout s’est figé, après la bataille qui a fait rage. Le Lord est mort, les cadavres gisent sur le sol, les Mangemorts se sont enfuis, les blessés ont été évacué, et maintenant tout est silencieux. Rien ne bouge, tout le monde pense. Dans le silence lourd de sens, les sorciers ne comprennent pas ce qui s’est passé, encore moins comment cela a pu arriver. Un monstre, un tyran, dont les idées étaient les égales de celles d’un national socialiste allemand ou d’un communiste soviétique, vient de s’éteindre, mais pourtant tous savent que rien n’est fini. Les séquelles seront lourdes pour la communauté sorcière. Des enfants ont été tué, même Poudlard n’est plus une sécurité, trop de corps gisent à leurs pieds. Mécaniquement, on compte les morts, les blessés, les familles à informer, et chaque cadavre de plus est une larme de plus sur les joues des tristes gagnants.
Rien de tout cela n’aurait jamais dû arriver.
Ils auraient du prévoir, mener de meilleures campagnes d’acceptation des Moldus et des Sang-Mêlés ; ils auraient du prévoir, surveiller davantage les débordements, s’entourer d’une meilleure équipe ; ils auraient du prévoir, protéger Poudlard, envoyer davantage d’Aurors, que dire, ils auraient du prévoir. Dans le silence, ils entassent les corps, mortifiés, et se jurent sans un bruit que plus jamais, non, plus jamais, cela n’arrivera dans leur communauté.