De loin comme de près Oscar est une personne simple au tempérament joyeux et insouciant. Appréciant les plaisanterie (bonne ou mauvaise), il ne se prive jamais d'une occasion de s'amuser. Le jeune homme assume sans complexe son apparence androgyne, et vit plutôt bien son attirance pour les hommes. Énergique, il n'aime pas se poser, et possède une capacité à se concentrer proche d'un poisson rouge (cela dit sa mémoire est excellente). Pour tout dire le blond est toujours en mouvement, à la recherche de quelque chose à faire. Le jeune possède aussi ses défaut, et d'une manière général le pire est son petit côté insolent qui le poussera à toujours chercher la petite bête (on sera cependant surpris de constater qu'il sait se montrer très respectueux des choses importante), tout en ambivalence et en contradiction, il s'avère un excellent menteur et manipulateur, d'ailleurs il aura très peu de scrupule à vous faire prendre des vessie pour des lanternes si ça peut l'arranger. Néanmoins il n'est pas un vil opportuniste pour autant, et Oscar a déjà prouvé par le passé qu'il était toujours près à se mobiliser pour les plus faible, quel qu'ils soient. Ainsi il supporte très mal l'injustice, et tente toujours d'équilibrer au mieux les situation si c'est en son pouvoir, sans quoi il se contentera de crier le plus fort possible jusqu'à ce qu'une personne se décide à réagir (on est, par ailleurs, souvent surpris par la porté de sa voix d'ordinaire suave et douce). Oscar aime déambuler au soleil, chantonner. D'une curiosité à toute épreuve il pourrait passer sa vie dans les rues à observer les autres, passionné par tout ce qui lui est étranger et ne rêve que de voyager et découvrir d'autre culture.

C'était un jour d'été, un été tiède qui tenait presque du chaud compte tenu du temps habituel qui régnait en Angleterre. Un petit orchestre jouait devant un café, et un jeune homme (ou bien était-ce une femme?) les écoutait distraitement en sirotant un verre de limonade. L'individu consulta une montre, et poussa un soupir. Espéré que sa mère soit ponctuelle était une chose, mais continuer de croire que cela puisse effectivement arriver un jour tenait presque de la naïveté. Oscar, et au vu de ce prénom il ne nous est plus permis de douter, tapota un moment sur la table. Il n'avait jamais été patient, on pourrait même dire que son impatience était une des marques de son caractère des plus profonde. Un nouveau soupir lui échappa, et il porta à nouveau la boisson gazeuse à ses lèvres fines et joliment dessinées. Un quart d'heure de retard, soit une demi-heure qu'il attendait. Peste soit de sa ponctualité. Finalement un craquement sonore se fit entendre à côté de lui, et une femme plutôt grande aux cheveux blond retenu en un chignon approximatif lui fit face, de petites rides décorait le coin de ses yeux. Diana Greenwood possédait une beauté étrange et atypique. Il fallait au moins s'y prendre à deux fois avant de la trouver jolie. Elle adressa un sourire rayonnant à son fils unique. Diana était de ses mères affectueuse, qui rechignait à couper le cordon ombilicale, de peur sans doute que leur enfants s'en sorte parfaitement bien sans elle. Elle s'installa devant son fils, ce dernier avait passé la semaine à Londres chez des amis, et n'avait daigner retrouver le contact maternelle que pour ses achats scolaire. Oscar aimait ses parents, mais comme tout adolescent approchant de l'âge adulte, il prenait son indépendance, à grand renfort de prise de bec si il le fallait. « - Tu devrais te couper les cheveux Oscar... Tu ressemble vraiment trop à une fille ainsi. » Elle avait dit ça sur un ton presque de reproche. Une fille Diana avait toujours rêvé d'en avoir une. Malheureusement, la jumelle d'Oscar était décédée à la naissance de ce dernier, et elle n'était jamais plus retomber enceinte. Une déchirure qui l'avait pousser à sur-chérir l'enfant qui lui restait, quitte à se prendre parfois des regards courroucé comme c'était actuellement le cas. « - Mes cheveux sont très bien Maman, je les aime comme ça. » La voix d'Oscar était douce, suave, mais profondément masculine. Peut être bien la seule caractéristique purement masculine du jeune homme. On ne pouvait pas dire qu'il avait un jour été un modèle de fidélité. Depuis tout petit son apparence lui jouait des tours, flirtant dangereusement avec un physique de petite fille, ou de jeune femme tel qu'il était maintenant. Beaucoup c'était tromper à son sujet, et ça n'avait pas toujours été facile à vivre. Néanmoins Oscar avait apprit à s'en amuser, et rien ne le réjouissait plus à présent que de se jouer des plus crédule. Il reposa le verre, avec quelques noises. « - Tu viens ? J'aimerais trouver un cadeau pour Papa, et il me faut du miam-hiboux pour Platon. ». Oscar avait toujours été très proche de son père, les deux s'entendait à merveille et il avait même été le premier à qui l'adolescent avait annoncer son homosexualité. Le blond avait une confiance aveugle en son père, et appréciait grandement la volonté de ce dernier à favoriser son indépendance « - Il grandit, Diana, il grandit... Laisse-le un peu respirer. » avait-il coutume de dire à sa femme lorsqu'elle devenait trop envahissante avec leur unique enfant, à chaque fois Oscar ressentait une bouffer de reconnaissance et de sympathie pour ce grand sorcier filiforme qu'était son père. Le blond s'étira et étouffa un bâillement. Il avait hâte de retourner à Poudlard. L'école avait toujours été un havre de paix loin de sa mère. En tout cas loin de l’œil inquisiteur de cette dernière. Pire qu'une de ses satanés caméras. Oscar ne les supportait pas, il avait l'impression d'être en permanence espionné. Un peu d'intimité n'avait jamais nuit à personne, et puis ce système était... malsain. D'une certaine manière ça lui donnait froid dans le dos. Malgré tout, l'école était un lieu que le jeune homme aimait... et ce n'était pas les caméra qui l'empêchait d'enfreindre le règlement de l'école. Oh, il le faisait toujours en toute innocence... D'ailleurs enfreindre les règles en sachant pertinemment qu'on avait une forte de chance de se faire prendre était grisant. Il fallait réfléchir aux passages secret à emprunter, au lieu où aller. Ses sorties nocturnes dans les couloirs de Poudlard était donc devenu un jeu, un jeu agréable dont il ne se privait pas. De toute façon le jeune homme n'avait jamais aimer respecter les règles, surtout lorsqu'elles étaient si rigide. .

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