it's raining today, and i just want to walk away. ▲ LIBRE.
Auteur
Message
F. Joseph Sterzbaum Professeur, Pouvoir à l'état pur.
❝ There's a point, far out there when the structures fail you, and the rules aren't weapons anymore ; they're shackles letting the bad guy get ahead. ❞
Sujet: it's raining today, and i just want to walk away. ▲ LIBRE. Ven 25 Jan - 15:53
It's raining men, hallelujah.
D’un simple coup d’œil, Joseph avisa les trombes d’eau qui tombaient des nuages noirs d’au-dessus de sa tête. Bon. Parfait. Il avait fallu qu’il passe tout son temps à la volière pour corriger sa lettre. And now, il pleuvait des cordes. Soupirant doucement, il eut un petit geste machinal, passant sa main dans ses cheveux. Bon, les enfants. Quand faut y aller, faut y aller. Ramenant sa veste sur sa tête, du mieux qu’il pouvait, le jeune professeur sortit de l’abri que lui procurait la volière, descendant avec précautions les marches d’escalier. Ce n’était pas réellement le moment de se foutre la gueule en l’air. Il n’avait plus de cours à assurer avant la fin de la journée, certes. Mais il avait ceux du lendemain à peaufiner, ceux de la semaine suivante à préparer, des copies à corriger. Qui a dit que les profs ne travaillaient pas ? Mais en attendant, il allait d’abord falloir survivre à cette monstrueuse averse. Le mauvais temps couvait depuis le matin même, et l’averse avec. Il avait fallu que la pluie se mette à tomber, pile au moment où Joe avait décidé de sortir de son bureau… Sans rien pour se couvrir la tête. Réflexion faite, il allait sérieusement falloir qu’il fasse quelque chose contre ses états d’âmes parfois un peu trop lunatiques.
Arrivant enfin en bas des escaliers de la volière, il accéléra le pas, direction le château, et le plus vite possible. Lorsqu’il se rendit compte que la terre devenait de la boue glissante, et qu’il manqua de tomber, il serra les dents, et dut ralentir encore, puis rejoindre un petit chemin de poussière… De boue, maintenant. ‘tain. Mais quelle journée pourrie. En ce moment, ce n’était… Pas sa période. Il lui arrivait un peu tout et n’importe quoi, à n’importe quelle occasion. Il n’avait pas du tout envie de se retrouver dans des situations compliquées, et pourtant, celles-ci semblaient lui coller à la peau. Il n’y avait qu’à voir la fréquence cardiaque que prenait son cœur lorsqu’il croisait… Une élève, bordel de merde. Une en particulier, bien évidemment, n’allait pas croire qu’il fantasmait sur toutes les ados que recelait Poudlard, c’était totalement indécent, et tout à fait pour le répugner. Mais Hope, c’était différent. Bref. Merde. Il n’avait pas envie de penser à ça, c’était suffisamment compliqué. Il avait envie de… De ne pas tomber dans la boue, pour commencer. C’était plutôt mal parti. Et ensuite, de se vautrer dans un canapé pour lire un bon livre, avec un grand café à côté de lui. L’idéal. Un livre comme… Un bon vieil ouvrage, qu’il avait déjà lu, mais qu’il lui plaisait de relire. Owi. S’enfermer dans un monde qui n’existait qu’au travers des lignes, oublier un instant tous ses soucis, et se contenter de tourner les pages en se laissant transporter dans l’univers au fur et à mesure du récit. Il ne comprenait pas que certaines personnes puissent cracher sur ce repos bien mérité, sur ce plaisir qu’on pouvait éprouver à lire un bon livre. Les gens qui préféraient se frapper, jouer aux jeux vidéos moldus en cachette, ou que savait-il d’autre. D’un côté, ça l’effarait. Mais de l’autre, il s’en fichait profondément ; après tout, cela ne le regardait absolument pas. Il vivait sa vie, et n’avait très égoïstement besoin de se préoccuper de personne, si ce n’était lui, et ses soucis. S’il commençait à s’intéresser au moindre petit problème de chacun des élèves de Poudlard, il aurait tôt fait de devenir fou. Il avait toujours compris qu’il ne pouvait pas porter tous les malheurs du monde sur ses épaules. Il l’acceptait, et il avait appris à se défaire progressivement de cette manie à vouloir aider tout le monde. Cela ne l’empêchait certes pas d’aller porter secours à ceux qui le réclamaient, qui en avaient besoin, ou qui lui fendaient réellement le cœur. Mais disons simplement qu’avec le temps, il avait appris qu’il n’était pas obligé de s’intéresser à absolument tout le monde. Simple question de survie. S’il s’oubliait au profit des autres, les autres le détruiraient. Alors, tout en restant humble comme ce n’était pas permis de l’être, simple et modeste, Joseph vivait pour lui. Il aidait ceux qui le demandaient, se contenter de sourire aux autres. Se protéger était la partie vitale du plan pour aider les autres. Si on est faible de constitution, il est totalement impossible de prendre les problèmes des autres sur ses épaules. On en a envie, de les aider, de les soulager, comme on voudrait que les autres nous aident, nous. Mais au final, on en souffre plus qu’autre chose. Savoir prendre soin de soi, guérir de ses propres blessures. Et ensuite, juger si oui ou non, cela vaut la peine d’en prendre pour les autres.
Soupirant brièvement, Joseph passa la grande porte de l’école. Totalement détrempé. Au moins, il n’y avait personne. Pour un dimanche, c’était à peu près normal. La plupart des élèves étaient vautrés dans leur salle commune, ou sur leurs lits, et savouraient cette fin de week-end, qui passait en général bien trop vite à leur goût. Et, lui, trouvait le moyen d’être le seul pecnaud à sortir alors que l’orage gronde… Et bien entendu, à se prendre l’orage sur la tronche, sinon ça n’a rien de drôle. S’arrêtant sur le bord du porche, il tapa ses chaussures sur le sol, débarrassant ses baskets du maximum de boue possible. Après quoi il secoua un peu son manteau totalement trempé, le remettant correctement sur ses épaules. Un long frisson remonta son dos, alors qu’il réalisait qu’en-dessous, son pull était mouillé, ainsi que son t-shirt. Il avait vraiment pris toute la flotte dans la tronche. Mais il n’était pas tombé. C’était déjà pas mal. Baissant les yeux vers son jean lourd et gorgé d’eau, Joseph eut un long soupir. Non seulement ce n’était pas particulièrement confortable. Mais en plus, c’était lourd, et… Boarf, pas très beau. Mais ça passait. C’était pas comme une robe blanche chez une fille, ça ne devenait pas transparent. … Right, wait a second. Soulevant doucement son sweat trempé, Joe réalisa la couleur de son t-shirt. Blanc. Le détail de merde. Bon, il allait éviter d’enlever veste et sweat, aussi froid pouvait-il avoir avec tous ces vêtements. Soupirant de plus belle, il remit tous ses vêtements en place, rajusta son col, ébouriffa ses cheveux trempés. Il aurait presque été en train de dégouliner d’eau. Heureusement, ce n’était que de la flotte. Mais quand même. « Fais suer… » bougonna-t-il doucement. Il n’avait plus qu’à retourner se changer. À parcourir tous ces couloirs en espérant ne pas croiser grand monde.
Joe renifla, tapotant sa veste. Réalisant qu’il avait des papiers dans la poche intérieure. Il eut une moue désespérée. Et franchement, n’osa même pas sortir les pauvres feuilles, qui devaient être absolument détrempées. L’encre devait avoir bavée. Et… Et merde. Il écarta le pan de sa veste, attrapa les papiers. Constata l’étendue des dégâts. Et il eut simplement envie de pleurer. Mais il ne le fit pas. Il commença à les fourrer dans sa poche, à nouveau. En se disant simplement que bon, au point où il en était… Rien n’aurait pu être pire. N’est-ce pas ?
Jools I. Allen Serpentard, Modo à l'état pur.
MESSAGES : 159
INSCRIPTION : 20/11/2012
ÂGE RPG : Seize ans.
ANNÉE : Sixième.
STAR : Marloes Horst
PUF : Nim's
COPYRIGHT : Nim's
Sujet: Re: it's raining today, and i just want to walk away. ▲ LIBRE. Sam 2 Fév - 19:18
Foutu devoir de potions. Pourquoi est ce qu'elle ne s'y était pas pris avant ? Il fallait toujours qu'elle fasse les choses les plus longues au dernier moment. Peut-être qu'inconsciemment elle aimait avoir la pression pour travailler ahah... Et puis, si elle n'avait pas d'ambitions, tout aurait été tellement plus simple, elle n'en n'aurait pas foutu une, déjà qu'elle ne se foulait pas des masses. Elle n'aimait pas tellement ( voire pas du tout dans certains cas ) les matières qu'elle étudiait mais elle n'avait pas franchement le choix. La bonne nouvelle, c'était qu'elle était en sixième année, qu'elle passerait avec facilité en septième année et qu'ensuite, elle n'aurait plus qu'un an à tenir à Poudlard. Un an avec des professeurs qu'elle aimait plus ou moins, un an avec des personnes qui la détestaient et d'autres qui tenaient à elle. Un an, encore, à recevoir les éternelles lettres venant de l'hôpital où sa mère végétait dans un état second dans lequel elle était plongée depuis bien trop longtemps. Jools allait la voir quand elle pouvait mais à quoi cela servait-il ? Sa mère ne la reconnaissait même plus. Elle était folle à liée, à tel point qu'il semblait préférable qu'elle meurt. La Vipère en était arrivée à cette conclusion lors de sa dernière visite, elle n'était pas restée longtemps, elle avait juste observée sa mère qui n'avait cessé de lui demander qui elle était. La jeune femme craignait que cette maladie, qui l'avait détruite, soit génétique, bien qu'on lui ai assuré que non. Mais bon, on lui avait aussi assuré, au début, qu'elle s'en remettrai vite, que bientôt, Juliet allait redevenir celle qu'elle avait connue. Quelle bande d'incompétents. Ils s'étaient par la suite confondus en excuse avant de lui annoncer que sa mère était irrécupérable et que, loin de s'arranger, son cas allait empirer. C'était à ce moment là que Jools s'était résignée : pour sa génitrice, il serait sans doute mieux qu'elle meurt. En ayant cette pensée, elle passait certainement pour un monstre, mais ça n'était pas le cas. Elle était simplement lucide. Et voir Juliet comme ça lui faisait trop de mal pour que cette situation continue sur le long terme. Elle redoutait la mort de sa mère autant qu'elle le lui souhaitait. C'était affreux et inexplicable mais elle savait que c'était la meilleure solution. D'un autre côté, Jools s'intéressait au cas médical que représentait sa mère. Elle n'avait pas conscience de ce qu'elle faisait, elle n'arrivait pas à se souvenir de qui elle était, ne se rappelait pas de sa fille qu'elle avait aimé. Jools soupira. Voilà qu'elle s'égarait alors que son devoir de potion avançait au ralenti. Assise dans la Salle Commune des Serpentard, elle profitait du calme qu'imposait le dimanche, jour au cours duquel les élèves bien trop déprimés par la fin de leur week-end préférait s'enfermer dans leur chambres plutôt que de profiter. Et puis il y avait ceux qui, comme elle, se rappelait qu'ils avaient du travail à faire. Elle aurait très bien pu aller à la bibliothèque, là où le silence était totale, mais elle n'aimait pas vraiment cet endroit et puis, la salle commune était assez calme. Si par malheur un groupe de première année se ramenait ici, il lui suffirait de les dégager avec son amabilité légendaire. D'ailleurs, elle avait déjà dut en flanquer à la porte et elle l'avait fait sans ménagements. Ils étaient entrain de brailler quand elle était arrivée. Il s'agissait d'un cercle de gamines qui s'époumonaient sans raisons apparentes. Ceci dit, quand elle leur avait poliment demander de se la fermer, elles l'avaient d'abord observés de haut en bas, comme pour la juger et l'une d'elle s'était crue assez importante pour lui répondre avec un air hautain. Jools s'était alors mise à rire avec mépris. Alors comme ça, elle osait l'ouvrir alors qu'elle n'était encore qu'une gosse écervelée qui venait de débarquer à Poudlard ? Avec ses airs de princesse, elle croyait que c'était comme chez elle, qu'elle pouvait parler à tout le monde comme ça ? Jools s'était chargée de lui apprendre le respect de ses aînés, avec de simples mots, pour commencer. La première année avait alors sorti sa baguette et la Vipère avait de nouveau ri. Comment pouvait-elle croire qu'elle allait l'impressionner alors qu'elle n'avait pas encore appris à pleinement maîtriser un seul sort ? La gamine avait commencé à articuler une formule, mais, Jools la devançant, la gosse s'était retrouvée à léviter dans les airs. Pendant quelques secondes, Jools s'était amusée avant de la laisser retomber au sol sans douceur. Jools leur avait ensuite ordonné de dégager, ce qu'elles avaient fait sans l'ouvrir cette fois. La sixième année s'était bien amusée mais elle se doutait qu'elle allait en entendre parler et qu'elle allait, une fois de plus, avoir quelques problèmes. Tant pis, elle ne regrettait pas. C'était après cet épisode qu'elle s'était mise au travail. Un devoir long et pas tellement intéressant qu'elle avait à rendre pour le lendemain. Après deux heures de travail, elle mit un point final à ce qu'elle avait écrit. Après s'être longuement étirée, elle se leva, alla mettre son travail dans sa chambre et en ressortit aussitôt. Elle avait incroyablement besoin de bouger et même, elle avait envie d'aller dehors, dans le parc. Son regard se posa sur une fenêtre, en jurant, elle découvrit qu'un orage se déchaînait dehors. Avec cette pluie, le parc était sans doute devenu un véritable marécage, du coup, pas question de sortir, elle ne tenait pas franchement à être trempée. Génial, elle était condamnée à errer dans les couloirs. En plus, Eloyce devait être dans sa salle commune de Serdaigle et c'était dans ces moments là qu'elle regrettait que le choipeaux ne l'ai pas envoyée dans cette maison. D'un autre côté, elle n'aurai pas été à sa place. Elle n'était pas tellement studieuse après tout. Non vraiment, Serpentard lui correspondait bien, on pouvait dire ce qu'on voulait sur cette maison, elle était fière d'en faire parti. Jools descendit en direction de la Grande Salle, dans l'espoir d'y trouver quelqu'un qu'elle aimait bien. Ça pouvait très bien être Sheen, Hope voire, dans le meilleur des cas, Eloyce. Enfin bon, elle ne se sentait pas vraiment d'humeur, entre ce devoir qui lui avait pris du temps et ce léger incident avec la première année, elle avait vraiment passer une journée de merde.
Rien n’aurait pu être pire ? Pas sûr puisque Jools s'avançait sans s'en rendre compte vers le professeur de métamorphose. Alias, le professeur qu'elle ne pouvait pas supporter. Elle passait son temps à essayer de le faire craquer, mais sa patience semblait sans limites et donc le faire exploser ne devenait qu'un challenge encore plus intéressant. Elle était curieuse de voir ce qu'il donnait après avoir brisé son masque de prof cool. C'était tout à fait immature, elle le savait mais elle n'avait aucune honte, il l'insupportait. Sterzbaum pouvait bien faire comme si elle était comme tous ses autres élèves, comme si elle ne lui tapait pas sur les nerfs, elle n'était pas dupe. Elle se savait insupportable par moment et avec lui, c'était totalement volontaire. Elle le contredisait par principe, s'amusait à lui faire des remarques, voire des sous entendus qui portaient sur la façon dont ses élèves le regardait. Le nombre de filles qui s'émerveillaient d'avoir un homme aussi attirant pour prof était assez épatant. Elle en soupçonnait même certaines de continuer la Métamorphose juste pour le voir à chaque cours. C'était totalement ridicule, il s'agissait d'un prof qui était là pour leur enseigner sa matière et au lieu de se retrouver avec des personnes intéressées par le cours, elle était entourée de touristes venus pour admirer Sterzbaum. Enfin bon. Tout ça pour dire qu'elle ne le portait pas bien haut dans son estime et que c'était très certainement réciproque. Bref, Jools marchait donc en direction de la Grande Salle, sans prêter attention aux personnes qu'elle croisait. Elle faillit donc foncer dans le professeur qui se tenait en plein milieu, trempé.. Au dernier moment, elle le vit et s'arrêta. Il était tellement pathétique, là, dégoulinant, avec sa boue qui couvrait ses chaussures, avec son jean mouillé et dégueulasse, son air de chien battu... Lui attirant ? Erhm, il ressemblait plus à grand chose pour le coup. Un sourire ironique flotta sur les lèvres de la femme blonde. Elle avait un côté chieur, elle ne le niait pas et d'ailleurs, elle adorait emmerder les gens, lui en particulier. Enfin bon, après avoir terrorisé une élève de première année, elle allait pouvoir se divertir autrement ! Finalement, ce dimanche n'était pas si terrible. En plus, il semblait de mauvaise humeur, presque prêt à pleurer. Allait-elle enfin réussir à faire perdre patience à Sterzbaum ?
« Mauvaise journée ? Un peu mouillé peut-être...Enfin, ça aurait pu être pire, imaginez que vous croisiez une élève insupportable. Oh mais j'y pense, si vous êtes trempé comme ça, c'est éventuellement que vous avez essayé de semer une de vos groupies en allant dehors ? Pas très judicieux mais bon, je n'en attendais pas moins de vous. »
Non seulement elle était chiante mais en plus, ses paroles n'étaient pas tellement respectueuses. Mais de toute façon, au point où elle en était, vu qu'elle allait déjà être sévèrement punie, alors plus ou moins, elle n'était plus à ça prêt.
it's raining today, and i just want to walk away. ▲ LIBRE.